30 avril 2020 4 30 /04 /avril /2020 06:11

Je l'évoque dans le billet "Un rêve de 30 ans !", je n'ai pas récupéré que la Petite lorsque j'ai entamé la folle aventure.

 

Si on m'avait dit qu'un jour je donnerais des surnoms affectueux à des voitures... Par opposition à la Petite, j'ai tenu également à adopter une Grande.

 

Elle est bien plus moderne, il s'agit d'une Mercedes-Benz Classe E240  W210 phase II finition Elegance de 2003. Elle dispose de la plupart des options disponibles à l'époque. Elle a une particularité qui n'est pas pour me déplaire, celles que l'on croise encore sur nos routes sont des diesels, celle-ci dispose d'un bon "gros" V6 2.6 litres essence ! J'apprécie ce que je nomme les motorisations nobles. Pour moi, ce type de moteur est indubitablement dans les critères.

 

La voici telle que je l'ai vue pour la première fois, dehors, pleine de mousse. Elle est restée ici environ deux ans sans bouger.

La Grande épisode 1 : Découverte

D'après son numéro de série, elle devrait avoir l'option du système de navigation GPS COMAND. Je constate que quelqu'un s'est servi au passage d'un propriétaire à un autre puisqu'elle ne l'a plus...

La Grande épisode 1 : Découverte

Elle a eu un peu moins de chance que la Petite. Malheureusement des indélicats ou jaloux (rayez la mention inutile) l'ont quelque peu vandalisée lors de son inactivité... 

La Grande épisode 1 : Découverte
La Grande épisode 1 : Découverte

La batterie est à plat, ce n'est pas étonnant, même à l'arrêt, ces autos, à contrario des plus anciennes, continuent à consommer pas mal d'électricité.

 

A suivre...

 

PS : Je regrette aujourd'hui de ne pas avoir pris autant de photographies pour la Grande. Je vais tenter d'agrémenter au mieux les prochains billets avec ce dont je dispose.

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29 avril 2020 3 29 /04 /avril /2020 06:44

Je n'ai jamais exprimé ce que je comptais faire de la Petite, corrigeons cela.

 

Je souhaite qu'elle retrouve sa splendeur d'antan en restant le plus possible conforme à l'originale. Lorsque j'aurai pu collecter tous les numéros nécessaires, je demanderai à Porsche France de m'établir un certificat d'authenticité qui me permettra de connaître toutes les caractéristiques de la Petite à sa sortie d'usine (c'est payant pour ceux qui se poseraient la question). Je ne souhaite cependant pas la mettre sous cloche. Non, cette auto a été conçue pour rouler et je veux pouvoir l'utiliser comme bon me semble, lui dégourdir les roues sans restrictions.

 

La Petite démarre, c'est une bonne chose. Refaire la distribution est une nécessité. Je veux que le moteur puisse continuer à fonctionner pendant les étapes suivantes qui seront longues, je le sais.

 

La transmission

 

Elle sera déposée, l'ensemble semble fonctionner mais il est vraiment dans un mauvais état visuel. Alors, au pire, il subira au moins un bon nettoyage. J'en profiterai pour tomber le réservoir et le traiter correctement contre la corrosion cette fois.

 

Les trains roulants

 

Dépose en vue d'une réfection totale, la rouille est omniprésente, cela me fait mal de les voir dans cet état. On commencera par l'arrière, plus complexe à mon sens, pour passer ensuite sur l'avant.

Porsche 924 : Les grandes étapes du projet

Les freins

 

Le freinage sera refait à neuf, s'il est une chose avec laquelle on ne transige pas en automobile, c'est la sécurité !

Porsche 924 : Les grandes étapes du projet

Le dessous de la carrosserie

 

Un bon nettoyage du dessous de la coque est nécessaire. Il y aura peut-être plus à réaliser car il est possible que je rencontre quelques surprises...

 

Le moteur

 

Je me suis longtemps demandé si j'allais déposer le moteur.

 

J'ai trouvé beaucoup de calamine et puis, depuis que la Petite démarre, un liquide gras suinte. Cela ne coule pas mais....

Porsche 924 : Les grandes étapes du projet

Donc, je vais sortir le moteur !

 

Au programme, décalaminage (les contrôles anti-pollution n'en seront que meilleurs) des pistons, des soupapes, du collecteur d'admission, ... Changement de tous les joints, vérification et éventuellement rectification de la culasse. Bref, une cure de jeunesse pour effacer les quelques 143 000, ou plus, km engrangés. Une belle peinture du bloc qui est bien corrodé ne fera pas de mal.

 

L'électricité

 

Il y a des éléments électriques défectueux, notamment le clignotant avant gauche, les vitres, ...

 

L'esthétique

 

On terminera ensuite sur le dossier de l'esthétique extérieure et intérieure.

 

La peinture extérieur n'est pas en si mauvais état. Quelques endroits à débosseler, une aile avant gauche froissée.. Une peinture complète sera sans doute appliquée.

 

En ce qui concerne l'intérieur, les sièges avants sont décousus, le tableau de bord est fissuré.

 

Petite découverte sur l'intérieur, ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un grand gabarit. Pourtant, bien que la position de conduite soit géniale, j'avais l'impression d'être à l'étroit au niveau des genoux. J'ai compris pourquoi, il y a une petite cale en bois pour rehausser le siège conducteur... 

Porsche 924 : Les grandes étapes du projet

Voilà, j'ai donc de quoi m'occuper pendant un bon moment...

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26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 06:38

Le premier but fixé vient d'être atteint, le moteur est capable de fonctionner correctement. Quelle suite à donner au projet ?

 

D'abord, je reconnais m'incliner face à la légendaire "Deutsche Qualität". Pensez donc, la Petite à 35 ans et elle vient de sommeiller pendant 12 ans "presque" dehors. Quelques heures de bricolage d'un modeste amateur et voilà qu'elle redémarre. Pour tout dire, je peux même préciser qu'elle roule et freine encore ! Je n'ai pas pu m'empêcher d'essayer dans l'allée. Pour un peu, quelques bricoles et elle pourrait passer le Contrôle Technique !

 

Bon, pour le moment, je ne veux pas que la Petite monte en température. A chaque démarrage, je veille à ce que cela ne dure pas trop longtemps.

 

Pourquoi ?

 

Pour deux raisons essentielles. Déjà parce qu'elle traine encore son vieux fond de liquide de refroidissement dont l'efficacité doit être plus que passée et ensuite parce que je ne connais pas l'état de la courroie de distribution.

 

Petite précision, ce moteur n'est pas à interférences (ce n'est pas si fréquent a priori). C'est une chance, cela veut dire que si la courroie de distribution casse, les pistons ne peuvent pas venir percuter les soupapes. Je ne prendrai pas le risque, je n'ai pas envie de refaire un calage entre l'arbre à cames et le vilebrequin sans avoir pris des repères au préalable. 

 

Changer la distribution, voilà le prochain but !

 

C'est par là que cela se passe, ce n'est pas très beau, il est bien temps de s'en occuper.

Porsche 924 : L'alternateur et la pandémie...

Je profite que le moteur tourne encore pour tester l'alternateur.

 

Bilan ? Il ne fonctionne pas... Je pense que j'ai peut-être mis le doigt sur la raison première de l’immobilisation de la Petite. Cette pièce n'est plus disponible sur catalogue Porsche. Elle ne l'était peut-être déjà plus à l'époque et, si elle l'était, je pense qu'elle devait coûter un bras ! Tout ce qui est rare...

 

Rassurez-vous, il semble exister des kits de réparation. Je vais essayer de le remettre à neuf après l'avoir déposé. Cela ne me détournera pas de la route vers la distribution puisqu'il est sur le chemin.

 

Afin d'accéder à la courroie de distribution, il convient de déposer la courroie d'alternateur. C'est simple, on dévisse le tendeur de ce dernier et elle vient toute seule. D'ailleurs elle n'est pas en si mauvais état celle-là.

Porsche 924 : L'alternateur et la pandémie...

On dépose le carter de distribution (qui ne peut pas sortir de son logement sans avoir réalisé l'opération précédente), je vais enfin pouvoir constater, de visu, l'état de la courroie.

Porsche 924 : L'alternateur et la pandémie...

La voilà ! Elle est moins bien que la précédente...

Porsche 924 : L'alternateur et la pandémie...

Je dois également déposer la tôle de protection du bas moteur. Cela me permettra d'obtenir plus d'accessibilité et surtout de purger correctement le liquide de refroidissement.

 

C'est une véritable tannée ! La Petite a pris un petit choc sur le bas de la jupe avant. Résultat, sans doute, d'un garage trop près d'un trottoir. Le réparateur a trouvé la bonne idée de remplacer deux vis par un rivet. Un rivet, cela part bien avec une perceuse mais l'auto est relativement basse, pas moyen de mettre l'outil à la perpendiculaire... Je vous passe les détails avec, encore une fois, le renfort de quelques jurons, elle finira par venir. 

Porsche 924 : L'alternateur et la pandémie...

D'ailleurs, elle est dans un piteux état et puis hormis le fait qu'elle protégeait le bas moteur, elle collectait également par le dessus tout ce qui traînait !

Porsche 924 : L'alternateur et la pandémie...

On revient ensuite sur le devant avec la dépose de l'alternateur. Il est bien fixé, je ne connais pas les couples spécifiés par le constructeur mais celui qui a vissé ça la dernière fois est un bœuf ! Je peux vous dire qu'il n'y avait aucune chance pour qu'il s'échappe tout seul...

Porsche 924 : L'alternateur et la pandémie...

La double particularité de cet alternateur, c'est qu'il est monté sur "Silent Bloc" (je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs, il semble que ce soit rare) et qu'il dispose d'un système de refroidissement pas air.

 

Dépose du carter du collecteur d'air de l'alternateur dont la durite n'était pas branchée lorsque j'ai récupéré la Petite.

Porsche 924 : L'alternateur et la pandémie...

Je vois que mon rongeur préféré était un prévoyant ! Il a créé une succursale en cas de disette, en plus de l'établissement principal sur le plateau-sonde...

 

Petite nettoyage et dépose complète de l'alternateur.

 

Une étiquette m'informe qu'il a été remplacé après 1997.

Porsche 924 : L'alternateur et la pandémie...

On y voit maintenant plus clair.

Porsche 924 : L'alternateur et la pandémie...

Fin de cette séance, quelques jours plus tard, le gouvernement annonce le début du confinement dans lequel nous sommes encore aujourd'hui. Je ne peux pas, ne veux pas pour être plus précis, briser les consignes durant la pandémie et retourner à l'atelier. La Petite a pu attendre une dizaine d'années que je vienne la chercher alors quelques semaines de plus...

 

Voilà, voilà, pour ma part, j'ai pris du plaisir à renouer avec The Racing Line et le clavier, même si la ligne éditoriale a, pour le coup, bien changée. J'espère que cette série de billets quotidiens aura su vous occuper un peu, vous divertir voire vous intéresser.

 

J'ai encore un peu de "substances"  pour rédiger quelques articles en marge du projet sur la Petite. Par exemple, jusqu'où je prévois d'aller avant que l'auto commence sa seconde vie, l'histoire du modèle, des pensées, ...

 

Et puis..., Si vous avez tout bien lu, j'en vois dans le fond pour lesquels ce n'est pas le cas, je mentionne le fait que j'ai récupéré DEUX voitures dans l'un des premiers billets !  L'histoire est, à mon sens, moins intéressante et longue mais si vous voulez en savoir plus sur la seconde...

 

Si vous souhaitez donc que l'on passe encore un bout de confinement ensemble, faites-le moi savoir dans les commentaires !

 

A bientôt, peut-être...  

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25 avril 2020 6 25 /04 /avril /2020 06:30

Bon, c'est une bonne avancée, la Petite démarre mais malheureusement elle ne tourne pas rond, c'est le moins que l'on puisse dire...

 

De retour chez moi, je suspecte un problème d'allumage. C'est un des rares endroits de la motorisation que je n'ai pas vérifié.

 

J'ai aussi pu faire une erreur lors de mes interventions. Une des premières choses à retenir en mécanique automobile, je crois, c'est de se remettre en cause soi-même, pour commencer.

 

J'ai toujours le PET à portée de main, les plus fins observateurs auront constaté qu'il est associé à un cahier. J'y consigne ce que j'apprends au fur et à mesure, le détail de mes interventions, le référencement des pièces. J'y dessine des schémas pour me faciliter le remontage et... j'y note également, parfois, mes états d'âme....

 

Alors je replonge dans ces notes, tout me paraît correct à une exception près !

 

Je fais mention par deux fois d'une toute petite durite... 

 

Je l'évoque une première fois lorsque j'ai récupéré la Petite, cette fameuse durite n'était pas branchée à une extrémité. Étant loin de bien connaître ce moteur, il m'avait fallu un temps certain (c'est rien de le dire) pour comprendre à quoi elle servait et où elle pouvaient se relier.

 

Maintenant je le sais, il s'agit d'une durite dite de dépression qui relie le collecteur d'admission de carburant à l'allumeur. Elle permet à l'allumage de se décaler en fonction du régime moteur. 

 

Je la mentionne une seconde fois alors que je dépose les injecteurs. Elle est dans le passage, elle ne tient pas, se balade (elle m'énerve quoi !). Alors je l'ai débranchée complètement et l'ai mise de côté.

 

Erreur car... je ne l'ai jamais rebranchée par la suite !

 

Je doute très sincèrement à ce stade qu'elle puisse, à elle seule, provoquer les dysfonctionnements constatés. Pourtant, c'est une bonne candidate puisqu'elle assure une relation entre l'injection et l'allumage.

 

Pour en avoir le cœur net, une seule solution, je file à l'atelier !

 

Cette pièce n'est pas en bon état, c'est pour cela qu'elle ne tenait pas en place. Je rogne un peu de matière de chaque côté puis la rebranche correctement aux deux extrémités.

 

Voilà ! Pour ceux qui chercheraient à l'identifier, c'est le tuyau mi-plastique, mi-tresse qui va de l'allumeur (le truc orange en haut à gauche) au gros collecteur au centre de la photo. M'voyez ? 

Porsche 924 : Démarrage et ralenti

J'en profite pour vérifier le serrage des bougies, on ne sait jamais.

 

Mais, je n'y crois toujours pas... et pourtant...

Non seulement la Petite démarre correctement mais en plus elle tient le ralenti ! 

 

Les oreilles les plus averties entendrons un claquement assez important. Je n'en suis pas inquiet, s'agissant d'un moteur qui n'a pas tourné depuis longtemps, très longtemps, il me paraît normal que les culbuteurs se manifestent ainsi, le temps que l'huile, mise à bonne température, puisse circuler correctement et partout.

 

En dehors de cela, il fait un plutôt beau bruit ce modeste 4 cylindres, je trouve...

On peut dire qu'elle a du pot, la Petite ! Elle qui aurait pu terminer au broyeur...

Après tant de mois d'avancées, c'est vrai mais aussi d'errances, de doutes et parfois même de découragements, je peux vous dire que la charge émotionnelle est importante.

 

De la joie, de la fierté d'obtenir de ses mains un résultat enfin marquant et puis une grosse pointe de nostalgie également, je suis certain que mon oncle aurait été ravi d'entendre la Petite chanter de nouveau....

 

A suivre...

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24 avril 2020 5 24 /04 /avril /2020 05:50

En plus du système que l'on a vu la fois précédente, la Petite dispose de ce que l'on appelle un dispositif de démarrage à froid. Pour faire simple, il s'agit d'un cinquième injecteur qui délivre un surplus de carburant en dessous d'une certaine température. Cela risque de m'être utile car là, elle est bien froide.

 

Pour être tout à fait honnête, le démontage n'est pas aisé. Je ne vais pas constater grand chose, hormis le fait qu'il semble "cracher", lui aussi.

Porsche 924 : Démarrage à froid, premier démarrage !

Bien, j'en conclus que la Petite est donc capable de gérer son circuit d'essence.

 

Reste plus qu'un gros morceau à tester : l'allumage.

 

Vous allez me dire que je suis obnubilé par cela, je médite un banc de test, encore. Puis soudain une illumination ! Oui cela m'arrive, c'est rare mais ça m'arrive !

 

Bon sang, mais c'est bien sûr ! Le démarreur fonctionne, l'injection me semble opérationnelle, il suffit de remettre la Petite en ordre de marche, on testera l'allumage en démarrant tout simplement !

 

Voilà qui est motivant, je suis excité comme une puce à cette idée  ! Hop ! Je remets les injecteurs dans le moulin. Là encore c'est plus simple à remettre qu'à enlever.

Porsche 924 : Démarrage à froid, premier démarrage !

Un filtre à air tout neuf, parce qu'elle le vaut bien.

Porsche 924 : Démarrage à froid, premier démarrage !

Vous remarquez que le compartiment moteur a déjà plus fière allure qu'au début. Ce n'est pas terminé et je ne suis pas rapide mais, à la fin de chaque séance de bricolage, je consacre environ 30 minutes à nettoyer la bais moteur, je veux qu'au final ce soit nickel.

Porsche 924 : Démarrage à froid, premier démarrage !

Repose des durites d'air, démontées depuis le tout début, bougies, j'enlève le shunt de la pompe et remet le relais en place, branchement de la bobine et divers....

Une dernière vérification pour voir si je n'ai rien oublié, que tout est correctement serré...

 

Voilà, je croise une nouvelle fois les doigts : 3, 2, 1...

Super! A la troisième tentative, la Petite démarre !

 

Enfin, Super est un grand mot, il me faut le reconnaître. Non seulement elle ne tient pas le ralenti mais en plus elle tourne comme une patate ! Pas besoin d'être expert pour le constater. 

 

Du coup, l'allumage....

 

Fin de journée, la séance de bricolage s'arrête là. Je vais pouvoir réfléchir à cela, à tête reposée.

 

La prochaine fois, on essaye de trouver pourquoi la Petite se comporte ainsi.

 

A suivre...

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 06:48

Avant de passer au remontage, dont le but est de tester l'injection, on passe par une étape d'approvisionnement de pièces.

 

Durite, colliers, joints, visserie, ...

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

Pompe, filtres, injecteurs, ...

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

Une précision s'impose, deux décisions ont été prises au préalable.

 

D'abord, la pompe externe n'est pas en provenance de mon Centre Porsche favori, je n'ai pas fait la comparaison mais celle-ci est sans doute moins chère. Ensuite, la pompe immergée va être remplacée par un simple filtre issu du catalogue des pièces de la Porsche 944 (on peut le voir tout en bas de l'image ci-dessus). Il a l'avantage certain d'être de la taille de la pompe. 

 

Pourquoi une telle entorse à l'origine d'autant que cet aspect me tient particulièrement à cœur ? C'est très simple, je vais devoir démonter, de nouveau, ces éléments par la suite et puis...  Tout à fait entre nous, la pompe immergée coûte environ 800 €, ce qui double le prix de la bagnole (!). S'agissant d'une phase de test, il est tout à fait probable qu'il y ait de la casse et je préfère, si cela doit arriver, que ce soit un filtre à 60 € qui prenne à la place ! Il sera temps de remettre en conformité d'origine lorsque j'assurerai le montage final.

 

Allez, on se retrousse une nouvelle fois les manches et on passe au remontage !

 

La pompe immerg... enfin non, le filtre immergé !

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

Au tour de la pompe externe testée au préalable, ce serait dommage de monter et de constater qu'elle ne fonctionne pas. Puis ses durites qui m'ont donné tant de mal à la dépose.

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

Insertion dans son logement.

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

Pose du nouveau filtre à carburant dans le compartiment moteur. Dans quel sens le mettre ? Facile, c'est comme le Port-Salut, c'est marqué dessus !

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test
Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

Je peux vous dire que c'est agréable et satisfaisant de doter la Petite de belles pièces toutes neuves. J'espère tout de même qu'elle me le rendra en temps voulu.

 

Les injecteurs, c'est beau lorsque c'est neuf !

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

Eux, ils ne vont pas retourner dans le moteur. Ils sont vissés aux conduites d'injection et j'installe le banc de test.

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

J'aime bien, vous l'aurez constaté, l'expression "banc de test", ça fait scientifique, ça fait pro ! En réalité, pour moi, cela consiste juste à mettre les 4 injecteurs dans des canettes de bière... 

 

Les amateurs de ce doux breuvage n'auront pas de difficulté à reconnaître des bouteilles de Corona. Il ne s'agit pas là d'un hommage au virus qui sévit actuellement ! Non, j'ai mis au point (!) ce truc bien avant que l'on en entende parler. C'est juste que le verre est bien transparent, on peut ainsi correctement voir ce qui se passe à l'intérieur.

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

Pour casser un peu le "mythe" évoqué plus haut, j'ai décidé d'appeler cela le Banc de test du pochard !

 

La mise en place n'est pas terminée, je veux pouvoir forcer la pompe à se mettre en route. Lorsque l'auto est en ordre de marche, les pompes peuvent tourner que si le moteur est également en rotation. Hors, là, je ne veux pas qu'il tourne.

 

La technique est simple, il suffit de réaliser un shunt, au niveau du relais, de la ligne d'alimentation des pompes. Ainsi, dès que la batterie sera branchée, la pompe devrait fonctionner. Le shunt, c'est la petite boucle rouge en haut à gauche de l'image ci-dessous, pour ceux qui se poseraient la question.

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

La mise à "feu" va pouvoir commencer !

 

Je mets à portée de main mon nouveau et fidèle compagnon de bricolage. On ne sait jamais, le cocktail que je viens de préparer pourrait faire des étincelles et pas qu'au sens figuré, si vous voyez ce que je veux dire. Il y a de l'essence, de l'électricité, pour peu que cela chauffe trop...

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

10 litres de SP98 ajoutés dans le tank et je croise les doigts, je branche la batterie ! La vaillante petite pompe à essence s'active, j'entends le système qui, petit à petit, se met sous pression. L'accumulateur évoqué la fois précédente semble donc faire le job. Les injecteurs ne coulent pas. C'est bien, c'est ainsi qu'ils doivent se comporter !

 

Voilà qui est plutôt rassurant, cela veut dire que je ne me suis pas trop trompé lors des différentes opérations, sauf que...

 

J'inspecte la pompe, le filtre, .... Bravo ! Ca fuit de partout ! Je n'ai pas cherché les couples de serrage, d'ailleurs pourquoi l'aurais-je fais ? Je n'ai pas de clé plate dynamométrique. Toujours est-il que j'ai quelque peu sous estimé le serrage des différents éléments. Le professionnel sait, l'amateur tâtonne... 

 

Bon, une séance d'une heure d'autoflagellation est inutile, on reprend les outils et on serre tout correctement ! 

 

Je vous épargne cette partie peu glorieuse d'essais jusqu'à ce qu'il n'y ait plus la moindre fuite.

 

Et le banc de pochard alors ? J'y viens, pour le mettre en fonctionnement, c'est simple, il suffit, pendant que la pompe tourne, de soulever manuellement le plateau-sonde du K-Jet de manière à permettre aux injecteurs de cracher. Vous souvenez-vous ? C'est cette partie qui servit, jadis, à l'hébergement d'un rongeur ?

 

Comme vous êtes sages, je vous montre comment cela se passe en vidéo.

Un truc intéressant, ces sons là (bien dans les aigus, désolé si vous avez un casque !), je pense que l'on ne les entend pas vraiment habituellement, ils sont couverts par le bruit du moteur.

 

Le bilan est très bon, on ne le voit pas bien sur la vidéo mais les injecteurs délivrent un joli cône d'essence, bien propre.

 

La quantité d'injection des quatre est sensiblement équivalente.

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

Parfait !

 

Fin de la séance de bricolage, je dépose pudiquement un voile sur le banc de test (Hips!).  

Porsche 924 : Début de remontage et banc de test

La prochaine fois .... Tiens d'ailleurs oui, sur quoi vais-je bien pouvoir me pencher ? On commence à se rapprocher du démarrage...

 

A suivre....

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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 06:14

Attention, le billet du jour est un erratum chronologique des précédentes publications.

 

Lorsque je m'occupais de l'électricité, j'ai omis de mentionner qu'un élément primordial avait été testé avant de passer à l'essence. Voyez-vous, pour narrer l'histoire, chaque jour, je m'appuie sur les photographies. Allez savoir pourquoi, je n'ai pris aucun cliché de la partie concernant le démarreur....

 

Pourquoi essayer le démarreur à ce moment ? La Petite n'a pas de manivelle, elle est bien trop "moderne" pour cela, elle ne saura donc pas démarrer sans...

 

Il ne s'agit pas de quelque chose de compliqué à réaliser. Paradoxalement, je veux juste que la Petite... ne démarre pas. Je vais veiller donc à couper l'alimentation des pompes à essence (je ne savais pas encore qu'elles étaient HS à ce moment là) et empêcher que la bobine "lance" l'allumage en la débranchant.

 

J'en profite pour déposer les bougies d'allumage (elles sont en bon état) et mettre un peu d'huile fine (les mécanos du dimanche comme moi auront compris qu'il s'agit de WD40 !) dans les puits. Ainsi les pistons ne coulisseront pas totalement "à sec" dans les cylindres, ce serait dommage de les rayer.

 

A l'inspection, je vais constater qu'il y a énormément de calamine là-dedans (pistons et soupapes). Bon cela n'empêchera pas de démarrer ou de fonctionner correctement !

 

Ensuite, on branche la batterie puis on tourne la clé de contact, tout simplement.

 

Je n'avais pas pris de photographie, par contre j'avais réalisé une petite vidéo.

Un très bon point, la Petite devrait pouvoir lancer le moteur le moment venu !

 

Pour revenir sur la calamine, l'auto est censée avoir 143 000 km d'après les documents dont je dispose. Réels ou pas ? Difficile de le savoir, d'autant plus que le compteur kilométrique ne comporte que cinq chiffres ! Alors, 143 000, 243 000 km ou plus est tout à fait possible ! Cette mini sportive a la réputation de pouvoir encaisser beaucoup, beaucoup de kilomètres si elle est un tant soit peu entretenue... A ce stade, on commence à peine le projet, je me demande encore si je vais déposer le moteur pour lui refaire une santé, ou pas...

 

Avec toutes mes excuses pour ce petit retour en arrière. Promis, la prochaine fois, on reprend le fil normal de l'histoire !

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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 06:05

Abandonnons l'arrière de la Petite pour repasser devant.

 

Je ne sais pas depuis combien de temps il est là et je ne connais pas son état. Le filtre à essence sera également remplacé par un neuf.

 

Ce n'est pas très compliqué à déposer même si l'accessibilité en bas n'est pas aisée. Ici, ce n'est pas trop rouillé donc...

Porsche 924 : Filtre et injecteurs

Une petite remarque au passage, cette pièce devant être remplacée, comme d'autres, on pourrait être tenté de la mettre à la poubelle.

 

S'il y a une règle d'or que je me fixe depuis le début, c'est de ne rien jeter, même ce qui paraît insignifiant. L'ancienne pièce reste une référence de comparaison pour la nouvelle et puis, si jamais le remplacement n'est pas possible, alors on peut la remettre si elle fonctionne encore ou tenter de la restaurer.

 

Il est temps, de passer aux injecteurs, je désire constater leurs états.

 

Démontage du rail d'injection, j'apprécie le bricolage dans cette zone, c'est une partie plus "noble" de l'auto que les dessous et puis, c'est très accessible !

 

En vérifiant sur le PET, on ne me la fait pas à moi, je constate que ce rail a déjà été démonté au moins une fois (bon ce n'est pas étonnant hein, la Petite a 35 ans !), les boulons de maintien sont montées à l'envers. Je comprends d'ailleurs pourquoi car, dans l'autre sens, c'est plus compliqué à visser sans risque de faire tomber l'écrou et la rondelle associée.

Porsche 924 : Filtre et injecteurs

La sortie des conduites de la tête des injecteurs n'est pas difficile, ce n'est pas serré trop fort. 

Porsche 924 : Filtre et injecteurs

Ensuite, il s'agit d'extraire les injecteurs. Oui, extraire car ils sont emboîtés et pas vissés.

 

Autant le dire tout de suite, j'ai tenté, à l'aide d'une bonne paire de pince, de tirer à la perpendiculaire, cela ne donne rien. Les injecteurs sont maintenu dans leurs logements par l'intermédiaire d'un joint torique. Ce même joint, avec le temps, devient dur comme de la pierre, ce qui a pour effet de, quelque peu, coincer l'ensemble. 

 

Là, il convient juste de trouver la bonne technique. "Donnez-moi un levier et un point fixe, et je soulèverai le Monde", cette citation, attribuée semble-t-il injustement à Archimède, m'a  inspiré. Une douille de clé à cliquet comme point d'appui, une pince étau comme levier, un petit coup sec sur la pince et... "poc" !  Ca sort tout seul !

Porsche 924 : Filtre et injecteurs

Une précision pour ceux qui seraient amenés à réaliser une telle opération. Il ne faut jamais, ô grand jamais, prendre appui sur les bagues en plastique rouge/orange que l'on voit sur la photo ci-dessus. Elles sont très fragiles. Alors sauf si vous comptez les changer, ce qui me semble improbable si elles faisaient le boulot aupravant... Pour ma part, elles resteront en place car bonnes pour le service.

 

Les injecteurs sont pas mal calaminés à première vue. Je ne sais pas s'ils fonctionnement encore, un bon nettoyage aux ultrasons ne leur ferait pas de mal. Bon, je n'ai pas l'appareillage qui permet un tel traitement, le faire faire à un professionnel me coûterait une quarantaine d'euros par pièce. Les Centres Porsche n'en ont plus en stock mais on peut encore en trouver sur eBay pour le même prix (c'est plus ou moins du "standard", on les retrouvait sur d'autres marques : Peugeot, Volvo, Audi, etc. de la même époque). Encore une fois, je vais repartir sur du neuf.

Porsche 924 : Filtre et injecteurs

D'ailleurs, j'avais la prétention de réaliser une restauration de la Petite, depuis le début j'évoque du neuf pour la plupart des éléments. Ce n'est pas ça une restauration, dans ce cas c'est une reconstruction si l'on veut utiliser les bons termes !

 

Je cache ces puits d'injection que je ne saurais voir ! Blague à part, je ne sais pas encore quand le tout sera remonté, pas question que des saloperies rentrent là-dedans !

Porsche 924 : Filtre et injecteurs

Quelques chose de moins réjouissant, en démontant le rail, je me suis rendu compte que les gaines de protection noires de la partie souple des conduites d'injection tombaient en miette au moindre mouvement. Les conduites en question ne semblent pas avoir de fuite mais c'est vraiment pas esthétique. Ces pièces ne sont plus trouvables, je vais devoir chercher une solution, je ne veux pas qu'elles restent ainsi...

 

 

Porsche 924 : Filtre et injecteurs

Pour finir, je tiens à préciser que j'ai fait l'impasse sur un élément du circuit. Je ne vois pas pourquoi je l'aurais démonté d'ailleurs car je ne savais pas comment le tester. Et puis, à l'arrière de l'auto, il est très difficile d'y accéder... 

 

Si on reprend tout le circuit de l'essence, de manière globale, j'espère que tout le monde suit (je relèverai les copies après !). Du réservoir, on passe dans une première pompe, celle de gavage, puis la seconde, on entre ensuite dans ce que l'on appelle un accumulateur de pression dont le rôle me paraît explicite, on file vers le filtre , on entre dans le système d'injection qui délivre un mélange d'air et d'essence sous pression avec le concours des injecteurs. Lorsque je vous disais que le système était simple, même pas besoin d'un schéma pour le visualiser !

 

Je laisse donc ce fameux accumulateur en place. Au moment de réaliser les tests d'injection, je pense qu'il me sera aisé de déterminer s'il est encore opérationnel ou pas...

 

La prochaine fois, on commence à remonter des pièces et on met au point un banc de test.

 

A suivre...

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20 avril 2020 1 20 /04 /avril /2020 05:46

Cette 924, ce n'est pas le cas de toutes les versions a priori, dispose de deux pompes à carburant. Une classique, externe, et une immergée, dite de gavage, dans le réservoir. Cette dernière sert accessoirement de filtre et permet de soulager la seconde, notamment lorsque l'essence vient à manquer dans le tank.

 

Après le dessus, on s'occupe donc du dessous. La dépose de la pompe de gavage est une formalité.

Porsche 924 : Les pompes à carburant

Le coup de la vidange par le haut était une bonne idée, il n'y a qu'un petit filet d'essence qui sortira encore.

 

La pompe n'est pas en mauvais état visuel, on vérifiera plus tard si elle est encore opérationnelle.

Porsche 924 : Les pompes à carburant

Au niveau de cette pompe, il y a une grosse accumulation de dépôt non ferreux. Résultat des années et d'une essence sans doute pas toujours "Clean" ?

Porsche 924 : Les pompes à carburant

Ensuite je m'attaque à l'autre pompe. Là, c'est une autre histoire ! Les colliers et autres vis, écrous exposés aux éléments, ne sont plus que des blocs de rouille... Je vous passe les heures (au pluriel !) que cela a demandé... J'ai dû me résoudre au destructif "Light" ! Oui, léger le destructif, un bon coup de meuleuse d'angle aurait fait l'affaire en quelques secondes mais... Voyez-vous nous sommes dans un milieu avec du carburant, allez savoir pourquoi, je n'avais pas envie de me faire péter la tronche....

Porsche 924 : Les pompes à carburant

Au prix de nombreux efforts et quelques jurons, elle finira par venir. 

Porsche 924 : Les pompes à carburant

Vous constaterez que je n'ai pas pris la peine de déposer complètement la durite. Déjà parce qu'il y a encore un Rogntudju de collier et puis elle est craquelée, elle sera remplacée par une neuve.

 

Je procède ensuite à un test des pompes en branchant directement sur la batterie. Le bilan est sans appel, la pompe immergée ne daigne même pas tourner et l'autre voudrait bien mais elle est grippée. Elles seront, elles aussi, remplacées par des neuves. 

 

Note pour moi-même, de nouveau, j'aurais pu essayer tous les démarrages que je voulais, sans arrivée d'essence, la Petite n'aurait pas été bien loin...

 

Vous aurez constaté, que j'aime bien entrecouper le récit...  Voulez-vous voir mon environnement de travail ?

 

En quelques semaines, je suis devenu un véritable romano ! Il y a bien un atelier au sein de l'association mais je n'ai pas le courage, à chaque fois, de pousser la Petite à l'autre bout du parking. Alors je m'installe dans l'allée et entrepose mes pièces et outils dans le coffre, sur le toit, ....

Porsche 924 : Les pompes à carburant

Bref, rinçage ensuite avec du sans plomb 98 tout neuf et qui sent bon.

Porsche 924 : Les pompes à carburant

Au deuxième passage, ce qui sort est déjà propre...

Porsche 924 : Les pompes à carburant

Un dernière anecdote de bricolage. Depuis le début de l'aventure, je m'équipe de bons outils, certains sont relativement onéreux et puis d'autres.... Ce sont les moyens du bord !

 

Lors du rinçage, il convenait de filtrer ce qui sortait. Une bouteille de Coca coupée en guise d’entonnoir,  un collant (Chut ! Ne le dites pas à mon épouse !) pour retenir les impuretés... Le récipient vert, lui, c'est le bac à litière que j'ai chapardé au chat...

Porsche 924 : Les pompes à carburant

La prochaine fois, on passe à l'aval avec la dépose du filtre à carburant et des injecteurs.

 

A suivre...

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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 07:24

Encore une fois, la Petite n'a pas tourné depuis longtemps. Il est hors de question de faire circuler une essence douteuse dans le système d'injection.

 

A l'ouverture de la trappe de remplissage, il y a comme une odeur de carburant moisi, pourri.

 

Lorsque je vous disais qu'à cette période de ma vie j'avais besoin de voir, toucher, sentir les choses...

Porsche 924 : Le réservoir à carburant

C'est simple, il n'y a plus qu'à vidanger !

 

L'idéal serait de déposer le réservoir, le vider, le nettoyer puis le traiter contre la rouille. Il ne peut sortir que par le dessous de l'auto.

 

Le saviez-vous ?

 

La 924 est une Porsche à Moteur Avant (PMA pour les intimes). Pour assurer un bon équilibre (répartition des masses), elle est connue pour cela, les ingénieurs ont disposé la transmission (incluant la boîte de vitesses) à l'arrière.

 

C'est une bonne chose en soit, sauf que... Pour déposer le réservoir, il convient également de déposer la transmission complète au préalable ! Cette opération ne m'effraye pas plus que cela, j'y viendrai par la suite mais à ce stade, je n'ai pas envie de me lancer dans un tel chantier. 

 

Rappelons que je désire juste savoir si le moteur est capable de démarrer et pas démonter la moitié de la bagnole !

 

Je vais donc me contenter de vider puis rincer convenablement.

 

Je ne connais pas la quantité d'essence dans le réservoir alors plutôt que de faire le vide par dessous et en mettre partout, je vais aspirer par le haut.

 

Pour ce faire, dépose de la moquette du coffre...

Porsche 924 : Le réservoir à carburant

Si vous me permettez une énième digression, lorsque je bricole, c'est sans pression. Il peut m'arriver de passer à autre chose. J'ai toujours au moins un objectif mais rien ne m'empêche, par exemple et cela arrive souvent, de discuter pendant des heures avec les membres de l'association, quitte à revenir une autre fois pour terminer. 

 

En retirant la moquette, donc, je suis tombé sur l'étiquette d'identification et des options de la Petite. 

Porsche 924 : Le réservoir à carburant

Le code couleur est L041, noir "schwarz" (entre guillemets car ça signifie noir en allemand). Cela veut dire que la Petite a toujours sa couleur d'origine. Si elle est Matching Number (numéros châssis, moteur et boîte d'origine), je ne le sais pas encore, elle conservera donc cette livrée lorsque l'on en viendra à l'esthétique.

 

C73 : un code pays qui m'intrigue car je ne trouve aucune référence que ce soit sur l'ancien système Porsche (avant l'Europe) ou celui d'après. Cela ne semble pas être la France (???)

261 : Rétroviseur passager électrique pliable

398 : Rétroviseur conducteur électrique pliable

425 : Essuie-glace arrière

533 : Système d'alarme (je n'ai pas la clé)

651 : Vitres électriques

 

Pas mal dotée pour l'époque, n'est-ce pas ?

 

Bref, retour sur le sujet de départ, dépose de l'isolant phonique du coffre.

Porsche 924 : Le réservoir à carburant

C'est un peu sale mais pas de mauvaises surprises et surtout pas de rouille !

 

Je dégage l'accès de la jauge à carburant.

 

 

Porsche 924 : Le réservoir à carburant

Je dépose pour obtenir mon ouverture par le haut, toujours cette vieille odeur dégueux... Beurk !

Porsche 924 : Le réservoir à carburant

Cet élément me paraît en plutôt bon état. On verra plus tard s'il fonctionne encore, ou pas...

Porsche 924 : Le réservoir à carburant

J'utilise un montage à deux balles (bah si, c'est à peu près le prix de cette pompe à main frais de port inclus).

 

Puis, tel un Shadock, j'ai pompé, pompé, pompé, ...

Porsche 924 : Le réservoir à carburant

Un peu plus de 10 litres ont été extraits. C'est une bonne chose, un réservoir à sec ou presque peut rouiller très rapidement.

 

Dans le fond, il y avait quelques saletés mais rien de bien méchant.

Porsche 924 : Le réservoir à carburant

Voilà pour aujourd'hui, la prochaine fois, on termine la vidange par le dessous, déposes et tests des pompes à essence et rinçage.

 

A suivre...

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