1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 11:18
Je voudrais vous présenter, aujourd'hui, une vidéo certes très connues mais qui mérite d'être mise en avant sur ce blog. Le passioné de Sport Automobile ne peut rester insensible devant ce court métrage réalisé dans les années 90 par Jean-Louis Mourey montrant Ari Vataten à l'assaut de Pikes Peak au volant d'une fantastique 405 T16. "Climb Dance" a été primé plusieurs fois dans des festivals et l'on comprend pourquoi.

Installez-vous confortablement, montez le son au maximum, mettez la vidéo en plein écran et vous m'en direz des nouvelles :

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 13:01
Après la course endurance, dans la série un pilote virtuel dans le réel, aujourd'hui une Coupe d'entreprise en karting 4 temps indoor. Malheureusement, autant le dire tout de suite, je ne possède pas de photographies. Il y en a bien eu, pourtant, des vidéos même mais j'ai quitté l'entreprise entre temps sans veiller à récupérer tout cela.



Bref, retour en octobre 2007, notre bien aimé patron décide d'organiser une course de karting avec tous les membres de l'entreprise. Au programme, une séance d'essai, les qualifications et la course suivie d'un podium avec la remise des prix. Pas besoin d'y réfléchir, évidemment j'y serai. Je n'ai pas touché un karting depuis la course d'endurance, je n'ai pas le temps, non plus, de beaucoup tourner en SimRacing alors c'est une très bonne occasion pour se remettre en jambe.

Nous allons donc nous retrouver, avec une dizaine de collègues, sur le tracé indoor de la piste du Rouen Espace Karting. J'avais déjà tourné ici en 2004 ou 2005, cependant, le tracé a été revu, tant mieux, cela permet plus d'égalité dans les chances.

Je me souviens avoir été extrêmement déterminé pour cette épreuve. Autant que j'ai pu le faire, avant le début, j'ai étudié les trajectoires et soigné ma concentration. On va dire que je n'étais pas là pour la gaudriole, certains de mes adversaires connaissaient ma passion pour le sport automobile et mon passé de SimRacer. Ai-je une réputation à défendre ? Sans doute...

Séance d'essais libres, le matériel est de bonne qualité, les freins sont bons et je trouve rapidement mes marques. Après 2 ou 3 tours je suis rapidement dans le coup. Je ne me souviens plus des temps mais ce que je sais c'est que j'ai survolé cette séance, genre 1 secondes de moins que les autres. Mes compagnons de piste me confient : "Ce n'étaient que des essais, tu tournais très fort malgré cela". Je me souviens, aussi avoir été extrêmement essouflé et déshydraté.

Toujours concentré, je pars pour la séance de qualification. Difficile, cette fois, d'avoir une piste claire*. Certains de mes collègues sont vraiment lents voire très lents. Malgré cela, je signe une jolie pôle position pas très loin du record de la piste.

Le temps est venu, ensuite, de prendre le départ de la course. Mise en grille pour un départ arrêté, l'adrénaline fait son effet. Je prends un bon départ. Après quelques tours, je suis pris en chasse par le second plus rapide en piste. Il me l'avouera plus tard, il a appris le circuit en suivant / copiant mes trajectoires. L'homme est pressant, de plus en plus. C'est alors que je vaiexploiter  ma technique utilisée mainte fois pour faire tomber la pression, le laisser passer pour mieux revenir ensuite. Malheureusement, nous sommes en indoor, les possibilités de dépassement sont réduites. Je vais donc resté longtemps derrière, sans trouver l'ouverture, parfois même il me distance. Je redouble alors d'efforts, lui mets la pression. A un tel point qu'il finira pas partir à la faute.

A cet instant, je me retrouve de nouveau en tête avec une jolie avance, il n'y a plus qu'à gérer. Cette course n'était que de 10 minutes mais il s'est passé pas mal de choses. J'ai dû dépasser jusqu'à 4 fois mes collègues les plus lents...

Vers la fin de la course, il reste 2 ou 3 tours, je suis sur le point de prendre un tour au troisième. Il n'est autre que mon patron, autant vous dire que je vais redoubler d'effort. Ca remonte vite, très vite même malgré ses efforts pour me distancer, il sait que je suis là. Si bien que dans un virage aveugle, je retrouve mon patron qui vient de faire un tête à queue, dans le sens inverse à la marche. J'ai juste le temps de voir son regard effrayé, de freiner mais il est trop tard. Je me le prends de plein fouet, à pleine vitesse (ou presque)... le choc est tout de même violent, j'ai quasiment été éjecté du karting. Le temps de reprendre mes esprits, je repars le plus vite possible avec, en tête, la possibilité du retour de mon poursuivant. Ce serait dommage de tout perdre dans cet incident, mais non, j'avais assez d'avance. Lors des derniers tours, je commence à avoir mal au ventre, et je vois que je saigne de la main droite (le choc était effectivement assez fort, mes avant-bras ont touché le pédalier). Qu'à cela ne tienne, je termine premier.

Sur le podium, face aux applaudissements et félicitations en tout genre, on me fait remarquer que je suis en train de maculer le sol. En effet, c'est encore chaud, je n'en ai pas encore la perception mais je saigne maintenant très fortement de la main. Allez savoir pourquoi, j'avais autre chose en tête à ce moment, je savoure ma victoire chèrement acquise.

De retour chez moi, j'ai un peu mal partout, je dois bien l'avouer. Ma main droite est ouverte très profondément, j'ai des plaies et des hématomes sur les deux avant-bras, je suis meurtri. J'aurais sans doute dû me faire recoudre cette main droite, je ne l'ai pas fait, j'en porte, encore aujourd'hui, la cicatrice. En fait, j'aurais pu être éjecté du karting, mon ventre dans le volant l'a empêché, c'est ensuite que mes bras ont été projetés vers les pédales.

Le réel ça fait plus mal que le virtuel mais les émotions sont plus fortes aussi.

Reste de cet événement des bons souvenirs, une cicatrice et une jolie coupe.



* : dans le jargon, avoir une piste claire signifie que l'on n'est pas perturbé par les autres concurrents

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 20:29
Retour sur un événement vécu de Sport Automobile réel, une course d'endurance Karting de 4 heures qui s'est tenu au LKS (Laville Karting Service) sur le circuit de Chalon Champforgeuil.

Après deux années, l'épreuve s'est déroulée en 2007 presque jour pour jour, même si les émotions ont été fortes, il est difficile de se souvenir des détails. Je vais cependant tenter de retranscrire, au plus près de la réalité, cet événement.

Nous sommes en 2007, donc, et je n'ai pas énormément de temps à consacrer au SimRacing. J'habite, alors, sur Rouen pour le travail et je passe souvent mes week-ends sur Lyon où se trouve ma femme, d'où le manque de temps. Un jour, je reçois un appel de Chris Galleron, le Président de la FFSCA, avec lequel je suis très proche. Il me propose un karting endurance de 4 heures. Je suis séduit même si mon expérience du sport automobile réel est très réduite. Pensez, je n'ai fait qu'une seule fois de ma vie, à ce moment là, une séance de karting 4 temps indoor lors d'une rencontre FFSCA avec des résultats, je dois bien l'avouer, relativement médiocre par rapport à mes collègues hyper expérimentés.

Voilà, j'ai une unique expérience, peu de roulage sur simulateur, et je vais me lancer dans une épreuve qui compte, de plus, pour une qualification en Championnat de France amateur. Je suis rassuré, cependant, par le fait que les kartings sont des 4 temps (moins violents que les 2 temps) et puis ce sera un joli test car ce circuit est à l'extérieur. Nous serons quatre de la FFSCA : moi-même, Chris Galleron, Richard et Arnaud Bouchot (les grands animateurs / organisateurs du Championnat F3@FFSCA de l'époque).

J'avais prévu de me préparer physiquement, je considère l'endurance comme difficile physiquement (on le verra plus tard, c'est un fait). Malgré cela je ne le ferai pas, c'est à l'arrache que je vais me rendre sur le circuit.

Je vais me déplacer une journée à l'avance, tout de même, pour reconnaître le terrain : Train vers Paris puis TGV direction Dijon où Chris viendra me chercher. A peine le temps de débarquer, nous allons nous rendre sur le circuit pour nos tests.

Pas le temps de nous poser de question, il n'y a pas affluence, nous pouvons disposer du circuit dès notre arrivée. Premier run, difficile pour moi de trouver mes marques, apprendre le châssis, le circuit et me faire aux sensations réelles.

Cette première session sera correcte, sans plus, j'avoue au responsable du circuit et à Chris que j'ai un souci de compréhension sur le premier virage. Ils me donnent tout deux les conseils qui vont bien. Il s'avère que je freine bien trop tard à l'entrée de cette courbe. Nous allons alors nous lancer dans un second run offert gracieusement par le responsable du circuit (vraiment une équipe très sympatique, nous le verrons plus tard). Lors de cette seconde sortie, fort des conseils de mes paires, je vais me donner à fond. Chris est derrière moi et irrémédiablement je le distance. Je suis très à l'aise avec le kart, je dois l'avouer.

A la fin de la session, près à garer l'auto, je suis accueilli par les bravo des gens en bord de piste et des organisateurs. Ont-ils décidé de se moquer de moi ? Non, ils me disent que j'ai battu le record du tour 2007 avec cette catégorie de karting : 0:38.946. Entonnant ! N'est-ce pas ? J'ai décidé, alors, d'immortaliser cet instant par la photo  que vous pouvez voir ci-dessus, il n'y a pas de petite gloire. Ca commence bien ! Nous discuterons, ensuite, avec le responsable du circuit, il est effaré par le fait que c'est la deuxième fois, seulement, que je monte dans un kart. Nous lui expliquons, avec Chris, que nous ne sommes pas nécessairement de vrais débutants, nous parcourons les pistes virtuelles depuis de nombreuses années, déjà. D'accord, dit-il, mais tout de même c'est étonnant...

C'est au moment d'aller me coucher que je me rendrais compte combien j'ai donné tout ce que je pouvais lors de cette session d'essai, grave erreur. Voilà une grande différence avec le virtuel, j'ai hyper mal aux côtes, étant d'un petit gabarit, le baquet ne me tient pas suffisamment, mon côté gauche essentiellement a pas mal souffert.

Au réveil le lendemain, ce côté est couvert d'un énorme hématome ce qui me fait horriblement souffrir, dommage à l'aune d'une course d'endurance...

Malgré tout, cela n'entame pas ma motivation, arrêt sur une aire d'autoroute pour attendre nos compagnons de course, les Bouchot qui sont bien en retard, les qualifications commencent très tôt.

Même si je ressens une forte douleur sur les côtes, ma performance du jour précédent me fait oublier cet état de fait. Ca va chauffer !

Arrivée sur le circuit, nous sommes très en retard et il se met à pleuvoir... Une véritable gigne, je n'ai aucune expérience dans ces conditions. Et puis les Bouchot ne connaissent pas le tracé, il va falloir qu'ils profitent des essais pour l'apprendre ce qui n'est pas simple à la vue des conditions.

Je vais faire un run de 5 tours où tout le monde attend un nouveau record mais il pleut et je fais surtout des têtes-à-queue plus que de belles performances.

Avec l'accumulation des conditions météorologiques et la reconnaissance du circuit, nous nous qualifions en dernière place. C'est décevant mais nous savons que le meilleur est à venir.

Le temps reviendra ensuite au beau fixe et la piste finira par s'assécher, c'est tant mieux.

Les Bouchot, non plus, n'ont pas beaucoup d'expérience en réel, même si en SimRacing ils sont au top. C'est pour cette raison qu'il reviendra à Chris, alors celui qui a le plus d'expérience, de prendre le départ. Malheureusement, je n'ai pas de photo mais il s'agissait d'un départ de type ex-Le Mans où l'on court vers son engin, du plus bel effet.

Chris est motivé, il remontera quelques concurrents très rapidement alors que les conditions de piste ne sont pas encore parfaites.

La course ensuite se déroulera pour le mieux y compris pour moi malgré une erreur bête. Lors de mon run, j'ai réussi à dépasser deux concurrents, bonne opération, mais j'ai fait un tête à queue lors de ma rentrée au stand ce qui annule un peu la performance sur le piste...

Malgré cela, nous remontons petit à petit sur nos concurrents, pour ma part, je souffre de plus en plus de mes côtes. Mon hématome aux douces couleurs rouge et bleu couvre une énorme partie de mon corps. Le responsable du circuit, me prête, ô bonheur, un protège côtes qui me sauvera, un peu, lors de mes relais. Je suis cependant physiquement totalement épuisé en plus de la douleur et pour remonter une équipe, je décide de ne pas prendre mon dernier relais.

Nous avons bien fait, ceci dit, cela nous permettra de nous mettre à la troisième place, donc sur le podium au grand étonnement du personnel du circuit qui sont au courant de notre manque d'expérience dans le domaine.

Et oui, tous autant que nous sommes, notre seule connaissance de la compétition est le SimRacing. Il faut croire, cependant, qu'il n'est pas si éloigné de la réalité car nous avons été loin d'être ridicules. Les deux équipages, finissant devant nous, écumaient les pistes de Karting depuis de nombreuses années à la recherche de résultats, des professionnels comparés à nous.

Nous finissons donc avec plein de souvenirs, moi avant tout avec un hématome qui restera visible et douloureux pendant plusieurs semaines mais surtout une relativement bonne réussite pour ce premier essai de passage de la virtualité à la réalité.

A qui croirait que le SimRacing n'est qu'un jeu, nous pourrions répondre qu'il n'en est rien car cette expérience nous a formidablement aidée pour cette chevauchée fantastique.



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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 06:42
Pour les passionnés de Formule 1, il existe, à l'image de ce que l'on avait sur GPL (Grand Prix Legends - la simulation) avec GPL Replay Analyser, un sympathique site qui propose le replay de chaque course de F1. Ceci depuis 2005.

Le tout dernier Grand Prix en date est disponible quelques jours seulement après le déroulement de l'épreuve.

Pour les amateurs du décorticage de course : VisionF1



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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 09:30
Dans la série je profite des distractions parisiennes, aujourd'hui, une visite au musée du sport (Paris 13 près de la Bibliothèque François Mitterrand) où se déroule une exposition nommée "A toute vitesse : 1899-1949, 50 ans de courses et de records automobiles".



Que peut-on y découvrir ?

Des automobiles, des oeuvres d'art, des jouets, des photographies et des projections réunis autour du thème de la vitesse.

A peine arrivé, ma petite femme et son indissociable appareil photographique (ils finiront par être célèbre un jour, tous les deux) se fait réprimander par le gardien : "les photos sont interdites". Mauvais point, nous avions prévu de faire un reportage bien comme il faut, images à l'appui... Après avoir lâché un "Désolé, nous n'avions pas fait attention aux panneaux",  les deux gardiens ne nous ont pas lâchés. Cependant, au prix de tous les dangers, en essayant de distraire habilement nos anti-liberté-de-la-presse, en prenant des poses acrobatiques, ma femme est, malgré tout, parvenue à réaliser quelques clichés pour vous en faire profiter. On ne pourra pas dire que l'on ne se décarcasse pas pour alimenter ce blog.

Petite visite guidée autour de quelques éléments de l'exposition.


La "Jamais Contente" de Camille Jenatzy est la première automobile, en 1899, à franchir la barre des 100 km/h. La vitesse, à notre époque, ne semble pas impressionnante mais pour qui a vu de près l'engin (profilé cigare), on se doute de l'énorme courage du garçon qui en a pris les commandes : siège en bois et palonnier en guise de volant...



Cette Bugatti Type 59/50B est celle pilotée par le très célèbre Jean-Pierre Wimille. Il remportera à son bord, et au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, la Coupe des Prisonniers. A noter le carossage positif impressionnant du train avant.

Je le disais plus haut, sont aussi exposées de magnifiques oeuvres d'art.
De prestigieux jouets
Ainsi qu'un "simulateur" testé par votre serviteur. Ce dernier est pour le moins assez mauvais, je dois bien le dire. La position de conduite est désagréable, on est très mal positionné, pas assez d'espace malgré mon petit gabarit. Le volant et le pédalier sont ceux d'une console, la précision n'est pas meilleure que celle que l'on pourrait avoir avec une manette... Enfin, bref, c'était amusant mais cela n'a pas satisfait le SimRacer.

Pour conclure,  le passionné que je suis est resté un peu sur sa fin, la surface d'exposition n'est pas très importante et... il n'y a que deux bolides même s'ils ne sont pas des moindres. En prime, malgré tout, un cockpit qui, à défaut d'être réaliste, est au moins amusant.

Pour tout vous dire, si vous êtes parisien, et donc sur place, la visite est malgré tout intéressante et pas très chère : 4 euros le billet. Si vous habitez plus loin, armez-vous d'une passion sans failles car on a vite fait le tour...



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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 08:45
Lecture sur la pratique du Sport Automobile, deuxième ouvrage aujourd'hui, avec "Going Faster! - Mastering the Art of Race Driving" de la très célèbre Skip Barber Racing School écrit par Carl Lopez.



J'avais regretté, il est vrai, lors de la lecture de "Speed Secrets", le fait que l'auteur n'entrait pas suffisamment en profondeur sur certains sujets. Cette fois, l'ouvrage est complet, détaillé à l'extrême. Il n'y a rien sur la course automobile qui n'y soit abordé. Ouvrage généraliste pour circuit, donc, ne pas se fier à l'image et la présence de Skyp Barber (le châssis). Le style est académique, pour ne pas dire universitaire, il comporte beaucoup d'illustrations, de photographies et aborde la compétition sous tous les angles : conduire une voiture de course, les virages, le contrôle de l'auto, la course sous la pluie, réglages des châssis, etc.

Avec ses presque 300 pages, ce livre est, sans aucun doute, et à mon humble avis, LA référence du milieu.. Une bible, je pense que je vais relire certains passages régulièrement, en fonction de mes besoins de perfectionnement.

Je regrète, cependant, car il faut toujours une critique négative, que la partie correspondante aux réglages des châssis ne soit pas plus complète (je veux dire par là avec des valeurs concrêtes du terrain). Ceci dit, ce n'est pas le but de l'ouvrage, il ne se veut pas une référence pour faire de vous un ingénieur de piste mais un pilote. Un pilote qui, malgré tout, sera capable de comprendre parfaitement son châssis et d'instaurer ainsi un dialogue avec ses mécaniciens si besoin.

Pour finir, évidemment, je recommande vivement cet ouvrage. Il se destine à un public désireux d'en savoir plus, beaucoup plus. Il faut, cependant, un minimum de connaissances en anglais (le niveau est un cran au dessus de "Speed Secrets" et donc il est plus difficile de le suivre de manière fluide). 

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 17:19
Comme convenu, et oui il faut tenir ses promesses, un petit résumé de mes lectures automobilistiques (ça existe ce mot?).

Aujourd'hui retour sur "Speed Secrets - Professional Race Driving Techniques" de Ross Bentley.


Comme je l'évoquais dans l'article de présentation, il ne s'agit pas d'un ouvrage en français mais en anglais. Qu'à cela ne tienne il est abordable, efficace et... compréhensible. Si vous avez un minimum de notion d'anglais alors vous n'aurez pas de difficulté à suivre.

L'auteur évoque, survole parfois c'est un fait, toutes les notions qu'un pilote digne de ce nom doit avoir : l'auto, le circuit, le pilote, ... Des schémas clairs et précis sont là pour illustrer ce qui est décrit. Original et très pratique, le fil conducteur du livre n'est pas seulement le chapitrage mais aussi une liste exhaustive des "secrets de la rapidité".

Pour vous mettre l'eau à la bouche, une traduction de quelques secrets, que je réalise pour vous, heureux veinards !
- Agissez un minimum sur les contrôles, vous ferez moins d'erreur
- Moins vous bouger rapidement, plus rapidement l'auto bouge
- Freinez d'abord, rétrogradez ensuite
- Vous ne gagnerez jamais une course sans comprendre comment les pneus fonctionnent
- Les courses ne se gagnent pas dans le premier virage, mais c'est souvent là qu'elles se perdent
- ...

Ces concepts s'appliquent, bien sûr, à la course réelle mais sont utilisables, pour une bonne part, au SimRacing. Cela tombe bien !

What else ?

Au final, j'ai particulièrement apprécié cet ouvrage, cela va sans dire, je regrette simplement que certains passages ne soient pas assez décrits en profondeur. Ceci dit, il existe les versions Speed Secrets 2, 3, 4, ... du même auteur. Ils sont là, sans aucun doute, pour pallier à ce manque. Je vous le confirmerai dans un prochain article, je viens de commander "Speed Secrets 2".

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 12:12

Alors que je consultais l'un de mes forums préférés, celui de la FFSCA pour ne pas le citer, j'ai été attiré par l'intervention d'un jeune homme, de 20 ans, qui se plaint de ce qu'est devenue la Formule 1. Il dit en substance que cette mascarade le fait rire, qu'il suivait les Grand Prix "dans le temps" et que maintenant, ce qu'il voit, ce n'est que magouilles. Il conclut par le fait que la F1 n'est plus ce que qu'elle a été et que cela lui fait mal au coeur.



J'ai voulu dans l'empressement lui répondre mais je me suis ravisé, mon intervention n'avait rien à voir avec le sujet initial lancé. J'ai conservé le texte pour ce blog, il y trouvera bien plus naturellement sa place. J'en ai profité pour l'étoffer et l'agrémenter de quelques images.

Pour ceux qui s'y intéressent depuis plusieurs années et dans la majorité des cas, on a tous, plus ou moins j'ai l'impression, un problème avec l'évolution de la F1. Mais, n'est-ce pas notre évolution plutôt que celui de la F1 qui, finalement, nous pose problème ? Pourquoi se voit-on obligé de faire notre Cabrel : "C'était mieux avant" ? Mais finalement c'était quoi avant ? Avant quoi, qui, du reste ?



Rétrospective personnelle, je n'ai raté que très peu de Grand Prix, à la télévision de 1982 à 2000. C'est à la fin de cette période que j'ai lâché prise. Je me suis sans doute lassé, à l'image de ce jeune homme, en prétextant que la F1 n'était plus ce qu'elle était, que je devais m'endormir pendant les Grand Prix, que le Championnat était faussé par des manoeuvres politico-financières etc. Malgré cela, et après de nombreuses années de sevrage, je me rends compte, aujourd'hui, que ce que je regardais avidement alors était et a toujours été orné de magnifiques "magouilles", mensonges et que, bien souvent, les Grand Prix étaient soporifiques sur le parcourt d'une saison complète.


Pour ce jeune homme, compte tenu de son âge, il a dû suivre les Grand Prix, dans le meilleur des cas, du début des années 1990. Période que je ne considère pas très glorieuse pour la Formule 1 car, même si elle mettait en avant l'équipe Renault, cela fait toujours plaisir au plus chauviniste des français, elle a surtout été célèbre pour le scandale de la prolifération des systèmes électroniques embarqués. A un tel point que l'on finissait par se demander si le pilote servait encore à quelque chose, c'est pour dire le climat de l'époque. Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas eu du bon dans ces années, loin de moi cette idée, mais cette période est aussi "chargée" pour ceux qui suivait la F1 depuis déjà quelques années.


Allons un petit peu plus loin dans l'histoire. J'ai eu l'occasion de voir, il y a quelques années, un documentaire filmé et commenté d'époque et en couleur, s'il vous plaît, du Grand Prix de France 1967. Parlons donc de cette épreuve, tiens ! Un Grand Prix de France qui va se tenir sur un circuit aménagé sur le célèbre Le Mans : Le Bugatti qui ne ressemblait en rien à l'actuel. C'était mieux avant, sans doute, auraient pu dire les nostalgiques de l'époque car ce tracé était plutôt mal foutu et ne servira que cette fois là d'ailleurs... Entrons dans ce magnifique reportage (NDLR : j'ai du reste perdu ce bijou suite à un problème informatique, si quelqu'un le possède, qu'il me laisse un petit message), il est très intéressant de voir les Clark, Hill, Brabham, Hulme, Gurney, Stewart, Siffert, Rodriguez etc. sur leur impressionantes machines : Lotus, Brabham, Eagle, BRM, Cooper etc. Mais passé l'effet du déplacement de l'époque, de la nostalgie, que constate-t-on ? Un Grand Prix soporifique ! Les Lotus, dotées du fantastique et très en avance Cosworth, dominent très largement mais vont rapidement tomber en panne. Même chose pour l'Eagle de Gurney il ne restera plus que les deux Brabham qui au cours de le saison brilleront par leur fiabilité. Au final, il reste 6 voitures en piste et seulement 2 dans le même tour... C'est un Grand Prix, qui, si on l'avait vu aujourd'hui aurait été catalogué comme sans intérêt. Je me demande même comment les commentateurs auraient pu s'en sortir sans perdre la quasi totalité de leur audience. Et que dire de Sir Brabham qui, cette même année 1967, ne supportera pas de s'être fait chipé le titre de Champion du Monde par Hulme son coéquipier ? Le pauvre Denny qui quittera ce team pour cause de réussite ?

Pour finir, et en guise de réponse déguisée au jeune homme, je ne pense pas que ce soit la F1 qui devient pire avec le temps, non, c'est simplement que notre mémoire est sélective, elle ne veut garder que le meilleur créant, ainsi, l'agréable goût de la nostalgie. C'est cette particularité que l'on a tous qui provoque ce fameux : "C'était mieux avant". Ce n'est pas nécessairement le déroulement des Championnats qui, soyons raisonnables, sont maintenant très orientées vers le spectacle, ce qui n'a pas toujours été le cas.

Alors, au regard de ce que je viens d'évoquer plus haut, on ne peut pas blamer les dirigeants de la F1 de vouloir tout faire pour que le plus grand nombre s'intéresse aux épreuves, bien sûr pour eux cela représente beaucoup d'argent mais... les courses n'en sont pas moins intéressantes.



Cette année j'avoue connaître un regain d'intérêt pour la discipline même si je n'ai pas la télévision pour suivre en direct. La redistribution des cartes pour les ex-top-teams, de jeunes et ambitieux pilotes, etc. Non vraiment la plupart des ingédients sont là pour faire de cette saison l'une des plus intéressantes qui soit... comme tous les ans en Formule 1.
 

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 09:51

Enormément de chose à se mettre sous la dent dans les disciplines actuelles du Sport Automobile. Tellement que certaines formules se recoupent et semblent, parfois, paraître en quête d'identité. J'ai rassemblé, ici, quelques-unes d'entres elles non pas par leur ordre d'importance à mes yeux mais plutôt de l'intérêt que leur porte le plus grand nombre (européen j'entends).

F1 :

Le championnat du monde de Formule 1, crée en 1950, est la discipline reine de la monoplace et même du sport automobile dans son ensemble. La technologie y atteint son maximum, tout comme les budgets, l’investissement des sponsors, la couverture médiatique et la popularité des pilotes.

WRC :

Créé en 1973, le championnat du monde des rallyes a longtemps opposé les voitures du Groupe A et du Groupe B. Ce dernier a été supprimé en 1986, et le Groupe A a laissé place en 1997 à une spécification WRC, pour attirer des constructeurs. Efficace dans un premier temps, cette mesure ne l’est plus, et seules trois marques sont encore présentes.

GP2 :

A la suite de la F2, puis de la F3000, le GP2 est, depuis 2005, la dernière marche avant la F1. Il propose aux pilotes une monoplace assez proche d’une F1 sur le plan technique. Nico Rosberg, Heikki Kovalainen, Lewis Hamilton, Nelson Piquet Jr sont sortis du GP2.

Endurance - Les 24 Heures du Mans :

Depuis 1923, les 24 Heures se sont élevées au rang de plus difficile course du monde. Les plus grandes marques (Mercedes, Ferrari, Ford, Porsche, Matra, Renault,Jaguar, Toyota, Nissan, BMW, Audi, Peugeot...) s’y sont affrontées. Même si l’endurance est bien loin de sa gloire passée, les 24 Heures restent l’événement à ne pas manquer.

Endurance - ALMS :

L’American Le Mans Series est depuis 1999 le championnat américain d’endurance. Il a été créé par l’homme d’affaires Don Panoz, en accord avec l’ACO. La réglementation est un peu différente de celle des 24 Heures du Mans.

Endurance - LMS :

Depuis 2004, Le Mans Series organise des courses de 1000km, principalement en Europe, alors que le championnat American Le Mans Series reste sur le continent américain. Les quatre catégories de voitures sous réglementation ACO sont présentes dans ce championnat.

IndyCar :

L’IndyCar est le championnat de monoplaces américain. Créé en 1996 par Tony George, pour faire concurrence au Champ Car (à l’époque nommé CART), il a maintenant englobé cette série. La majorité des courses ont lieu sur des ovales, mais plusieurs manches du Champ Car devraient intégrer le calendrier en 2009.

DTM :

Crée en 1984, et rescucité en 2000, le « Deutsche Tourenwagen Meisterschaft » est le championnat des voitures de tourisme le plus performant, le plus populaire, et le plus spectaculaire. Avec un duel Audi/Mercedes, des monstres bodybuildés, et des pilotes de renom, venus pour certains de la F1.

A1GP :

Lancée en 2005, l’A1 GP est la première coupe du monde de sport automobile. Elle réunit des équipes nationales s’affrontant sur des monoplaces identiques. La série est désormais officiellement Powered by Ferrari.

WTCC :

En 2005, le championnat du monde des voitures de tourisme a revu le jour. BMW, Seat, Chevrolet et Alfa Roméo forment le plateau du championnat 2007. Spectacle, proximité du public, et maîtrise des coûts sont les maîtres mots

Nascar :

Depuis 1949, la NASCAR organise les courses de « stock-car » (voiture de production). La Sprint Cup en est la première division (la deuxième étant la Busch Series), aujourd’hui l’un des sports les plus populaires aux Etats-Unis. Dans l’univers mécanique, il devance largement le Champ Car et l’IRL. La très grande majorité des courses se dispute sur des ovales.

F3 euroseries etc. à venir

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 19:21

Le sport automobile est un sport, et oui, où des pilotes s'affrontent au volant d'automobiles, justement, dans différentes catégories pour des courses sur circuit, route ou piste.

Il existe énormément de catégories dans le sport automobile actuel, mon intérêt va plus dans le sens des épreuves sur circuit. Ceci sans doute lié au fait que j'ai découvert la compétition par le biais de la télévision et des courses de Formule 1. Ce n'est pas pour autant la F1 que je préfère, loin de là, et j'avoue avoir un moindre intérêt pour le Rallye par exemple. Les courses sur Oval de type Nascar, IndyCar etc. ne me passionnent pas particulièrement non plus mais tout le reste...

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